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Publié le 24 Août 2016
Saison des pluies.
Pour qui en découvre les joies, c'est un moment presque initiatique: le néophyte y acquiert son brevet de survie en milieu sub-tropical, le vieux broussard ses lettres de noblesses. Eau, terre, ciel... Tout se fond alors en un écran de vapeur surchauffée.
Quant aux édifices, ce qu'ils y acquièrent, et en un temps record, c'est cette patine si particulière qui fait qu'Hanoï restera toujours Hanoï, c'est à dire un endroit où les caprices de la nature sont souverains et où toute tentative d'aseptisation est irrémédiablement vouée à l'échec.
Ce qui n'est pas pour me déplaire...