pho
Publié le 1 Mai 2017
Ici, les saisons se suivent sans transition: on passe de l'une à l'autre sans crier gare et un beau matin, on comprend que la chaleur est revenue, accablante, et qu'on en a pris pour sept ou huit mois au bas mot...
Ca n'aurait d'ailleurs rien de vraiment gênant si les employés municipaux ne mettaient pas un tel acharnement, un tel zèle, à réduire les arbres à l'état de trognon. Elaguer, soit: il faut bien s'y résoudre, de temps en temps, mais là, c'est un véritable jeu de massacre.
Quant à l'ombre bienfaisante, rafraîchissante, qui faisait le charme de tant de rues, elle a cédé la place a une lumière crue, dont le seul intérêt est de mettre à nu des édifices aux couleurs criardes qui auraient pourtant eu avantage à rester masqués par les feuillages...
Triste époque...