pho
Publié le 20 Décembre 2008
Le fleuve, encore.
Berges envasées, envahies par les cendres et les roseaux, parsemées ici et là de petits cabanons délavés. En remontant un peu, on longe de ces quartiers aux contours indéfinis, qui oscillent entre marigot et bidonville, et qui donnent à ces rivages des allures de périphérie mélancolique et poussiéreuse. Plus loin, au delà du pont, on aperçoit des poutrelles tordues à moitié enfouies dans le sable, échouées là à tout jamais au milieu des broussailles, qui semblent émerger de nulle part.
Brouillard matinal...