dat nuoc
Publié le 1 Mai 2009
Suivi un petit chemin qui traversait d'abord un quartier de vieilles masures accotées les unes aux autres, puis qui s'étiolait au point de se dissoudre dans la brousse: des habitations isolées, parfois en ruine, rongées par une flore inextricable. Paysage de mangrove, hérissé de touffes de bambous et de roseaux, avec pour toile de fond, d'immenses aréquiers qui semblaient s'arc-bouter contre l'horizon.
Ciel gonflé d'orage - odeurs de cendre et d'herbe mouillée - le bruit d'un moteur déglingué, au loin... Et au beau milieu de cette solitude végétale, des enfants qui se poursuivaient en piaillant.
Quitté l'endroit à regret...